Lettre à toi (si je devais ecrire un livre il porterais se titre)

De Soleinya (merci de ne pas s'approprier mes ecrit)

Lettre à toi que j'avais rencontrée au détour d'une ruelle, je ne pensais pas que ma vie pourrait changer, en une poignée de secondes. Je ne voyais en toi que le bien du début d'une histoire écrite avec une plume en or, je t'ai accueillie comme un cadeau de Dieu, ma bénédiction, mon rêve depuis toujours.                                                                                    Je t'ai dit "non", un "non" incontestable et sans détours, un non unique et insondable, d'une voix aussi puissante et sans appel que possible. Un "non" rembarré en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, un "non" auquel j'ai trahis la confiance de pure lâcheté, de pur égoïsme...Le lendemain ce "non" était devenu "oui", le lendemain étais une autre histoire, une histoire qui changerait tout.                                                                                        Je t'ai voulue et attendue dans ma petite vie pourrie et sans ambition pendant neuf ans en voyant toutes les horreurs que le monde pouvait m'en offrir, je ne pense pas que mon âges a mis une barrière à cela, je pense que tout le monde s'en foutait, tant qu'elle encaisse c'est bon. Je pensais que le pire était derrière moi, j'avais neuf ans et demi...ce demi si important pour une jeune fille de mon âge. Il ne le serait plus pour très longtemps. Pour les autres, c'était l'âge où tout était permis, pour moi, c'était le commencement de ma vie d'adulte.   

J'étais la pocahontas de l'école et des amis de ma mère. Brune aux cheveux long qui tombaient en dessous des fesses, et les yeux noir qui brillaient d'un marron clair au soleil; la petite fille pleine de vie mais calme à la fois, une petite fille comme disaient les gens qui m'entouraient "que tout le monde rêverais d'avoir". Pendant qu'ils disaient cela je pensais "prenez mon passé je vous le donne", mais j'étais trop bonne pour cela, je devais souffrir pour moi et protéger ceux qui m'entouraient. C'était ma perception de la vie. Enfant précoce mais qui s'arrangeait pour que personne ne le remarque. Pourquoi? Parce que quand je l'ai montrée, on m'a dit: c'est impossible! Pour la peine, on me fit redoubler!                                    En un jour tout peut s'écrouler, s'éffondrer, je commençais à être a peu près heureuse, je venais de me trouver un refuge dans ma tête à l'abri de tout, mais j'ai capitulé pour un rêve et tout s'effondré. Si je devais définir ma vie je dirais que cela est un cauchemar, le genre de cauchemar que je ne souhaiterais pas même à ma pire ennemie...J'ai été mal, très mal, j'ai réussi un peu à me reconstruire et au moment où je m'y attendais le moins tout recommançait, comme pour me dire t'en a pas assez baver alors continue!...                                                   Je t'écrivais à toi toutes ces années que j'aurais voulue effacer de ma vie, de ma mémoire, de ma tête. Je t'écrivais à toi, parce que toi seul pouvait me comprendre et me croire, sans me juger, sans me cataloguer....

A toi j'écrirais chaque jour pour que tu puisses m'aider à comprendre et à aller mieux.

(aidé et corrigé avec l'aide de Jeanne Galista)